Bourses de recherche Killam

Bourses de recherche Killam

Du temps pour poursuivre des travaux de recherche innovants

Le Conseil des arts du Canada remet des bourses de recherche à d’illustres chercheuses et chercheurs (habituellement des professeures et professeurs titulaires dans des universités ou des instituts de recherche du Canada) afin qu’ils puissent se consacrer à leurs projets de recherche innovants en sciences humaines, en sciences sociales, en sciences naturelles, en sciences de la santé, en génie et en études interdisciplinaires. Les bourses sont attribuées aux chercheuses et aux chercheurs, mais c’est l’université ou l’institut de recherche où ils travaillent qui reçoit et gère les fonds.

La bourse permet de se consacrer à la recherche de pointe pendant deux ans.

Elle est estimée à 70 000 $ par année

Boursières et boursiers de 2020 


Eric Brown

Eric Brown

Sciences naturelles

Université McMaster

« Aucun nouvel antibiotique n'a été découvert depuis plus de 30 ans, et l'efficacité des médicaments existants est en forte décroissance en raison d'infections pharmacorésistantes. Mes collègues et moi étudions la biologie inconnue des bactéries, dans le but d’apporter une impulsion nouvelle dans le domaine des traitements antibactériens. »

Jennifer Clapp

Jennifer Clapp

Sciences naturelles

Université de Waterloo

« Mon projet vise à expliquer comment un petit nombre de très grandes entreprises a su acquérir un pouvoir de marché aussi important dans le système alimentaire. La recherche évaluera également les conséquences de l’essor de ces méga-entreprises agroalimentaires sur la sécurité alimentaire et la durabilité à l’échelle mondiale. »

Myriam Denov

Myriam Denov

Sciences sociales

Université McGill

« Mon projet s’intéresse au bien-être des enfants et des familles touchés par la guerre et met un accent particulier sur les enfants nés de viols en temps de guerre. Cette recherche contribuera à l’élaboration de politiques et de programmes efficaces visant à aider les enfants et les familles touchés par la guerre, au Canada et à l’étranger. »

Joseph Heath

Joseph Heath

Sciences humaines et sciences sociales

Université de Toronto

« Mon projet vise à améliorer les pratiques critiques dans le domaine des sciences sociales. Tous peuvent se proclamer critiques; encore faut-il savoir s’y prendre. J’entends approfondir l’étude de ce qui nous a été enseigné, au cours du siècle dernier, sur la manière dont nous pouvons amener la critique sociale à entraîner des changements positifs dans la société. »

Milica Radisic

Milica Radisic

Génie et sciences de la santé

Université de Toronto

« J’ai pour mission de transformer, tout au long de cette bourse Killam, certaines approches relatives à la découverte de nouveaux médicaments, à l’étude des maladies cardiaques humaines et au traitement des personnes atteintes d’arythmies génétiques grâce au développement de tissus cardiaques adaptés au patient. »

Nathalie Tufenkji

Nathalie Tufenkji

Génie et sciences naturelles

Université McGill

« Mon projet vise à comprendre les impacts de la pollution plastique dans les environnements hostiles typiques aux climats nordiques. Nous centrerons notre attention sur la partie invisible des particules de plastique – les nanoplastiques – qui pourraient présenter un risque plus élevé pour la santé environnementale et humaine en raison de leur très petite taille. »

L’équité s’inscrit dans toutes nos activités, dont l’administration de nos prix et bourses.

« La bourse de recherche Killam m’a permis de me concentrer sur un type de recherche qui nécessitait un profond engagement et un grand dévouement, ce qui aurait été impossible avec le mode multitâche de la vie universitaire normale. Je suis reconnaissante au Conseil des arts d'avoir soutenu, par mon intermédiaire, une recherche avec des partenaires de langue autochtone. »

Marie-Odile Junker
(bourse de recherche Killam 2010)

Marie-Odile Junker